Au cours des 4eme et 5eme siècles, vu la demande croissante de la population, les paysans se sont mis à le cultiver le long du fleuve Yangtze et à mettre au point diverses méthodes pour le conserver. A cette époque, il s’agissait de thés verts, passés à la vapeur et compressé.
Le thé que l’on consommait sous la dynastie Tang était assez différent des thés consommés aujourd’hui. Après avoir passé les jeunes pousses de thé à la vapeur, on les réduisait en poudre, les mélangeait à du jus de prune, les moulait, les compressait puis les cuisait pour les sécher. Pour en faire une boisson, il fallait griller la brique de thé séché, broyer le thé en poudre que l’on faisait ensuite bouillir dans de l’eau. On y ajoutait du sel, de la menthe, de l’oignon ou du girofle etc. selon la région.